Derrière la sérénité et le sourire du président Stéphane Ouégnin, se cache une détermination sans faille. Un amour fou pour le cheval qui lui permet de braver les intempéries pour porter haut l’équitation en Côte d’Ivoire. Un sport pas très bien connu en Côte d’Ivoire. Et pourtant quelle mine d’or !
C’est que les activités équestres ont connu de notables bouleversements : massification, émergence de l’équitation de plaisance, diversification des pratiques, développement des centres équestres, accroissement du secteur privé, etc.
« Je peux vous dire que le monde du cheval est une véritable industrie aujourd’hui. Il englobe plusieurs secteurs à la fois où sont impliqués des ministères. A savoir la détente (la culture), le commerce, l’agriculture, la santé, le social, la formation, la défense, etc. Tous ces ministères sont liés au cheval. Il peut aider à résorber le problème de chômage dans le pays », a-t-il révélé.
Jusqu’au 19e siècle, l’équitation était un privilège aristocratique, à vocation guerrière. Mais au fur et à mesure, le cheval de selle a perdu son caractère militaire pour faire la place aux activités sportives.
Aujourd’hui, les sports équestres comptent trois disciplines présentes aux Jeux olympiques du Comité international olympique (Cio), où les hommes et les femmes concourent dans la même catégorie mixte.la vérité, la filière équine génère des milliers d’emplois directs et englobe de nombreux secteurs comme ceux des centres d’équitation ou de l’équipement d’équitation. On note les filières course, sport-loisir et élevage.
Comme sport et loisir, on compte de nombreuses disciplines équestres (saut d’obstacles, dressage, concours complet, équitation western, trec, endurance), des domaines variés (enseignement, tourisme, compétition).
Le secteur équitation emploie énormément : cavalier professionnel, enseignant d’équitation, responsable de centre équestre, groom, coach et autres. Il propose des courses qui font l’objet de paris qui génèrent d’importantes sommes d’argent sur les hippodromes. Le secteur emploie : cavalier d’entraînement, jockey… Le cheval implique également le transport, le maintien de l’ordre, aide une multitude de professionnels dans leurs missions.
Ailleurs, ses métiers, exercés en collaboration avec le cheval utilitaire, connaissent un fort développement même s’ils représentent encore aujourd’hui une faible part des emplois : policier à cheval, garde équestre, cocher-meneur… Ils sont intimement associés au bien-être des équidés en les soignant physiquement et psychologiquement.
Ils offrent une large palette de professions qui s’exercent le plus souvent au contact direct des équidés : éthologue, vétérinaire, maréchal ferrant, masseur, ostéopathe, équithérapeute…
Ils sont souvent exercés sans contact direct avec le cheval mais sont nécessaires au fonctionnement des entreprises travaillant avec les chevaux : entreprise de fabrication et de distribution d’aliments, de matériel, d’équipement, de médias, d’assurance, de comptabilité, ainsi que les métiers de l’enseignement, de la recherche ou encore de l’artisanat : chargé de communication, sellier, ingénieur de recherche, chargé de projet, secrétaire, etc.