A cette occasion, Oumar Kaba N’Diaye, directeur du Bipia, a indiqué les principaux domaines dans lesquels sa structure intervient. Il s’agit des domaines pédagogique, sociopolitique et économique.
Au titre des projets, Oumar Kaba N’Diaye a annoncé, entre autres, la construction d’hôpitaux de l’intégration avec dans une phase pilote « la construction d’un hôpital à Abidjan et un autre à l’intérieur du pays », d’un Master de l’intégration africaine en collaboration avec l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et d’une foire de l’intégration à Abidjan.
Le directeur du Bipia a aussi fait part de la mise sur pied de points focaux locaux de l’intégration afin de constituer un dispositif d’écoute permanente, de veille et d’alertes précoces à même de prévenir les menaces multiformes à la paix sociale.
« Au regard des missions confiées au Bipia, il est loisible de comprendre que pour les autorités ivoiriennes, l’intégration n’est pas seulement un enjeu de politique internationale. Mais, elle revêt une importance stratégique à plus d’un titre », a-t-il dit.
Présente à ce café, son Excellence Mme Fanta Cissé, représentante de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) en Côte d’Ivoire, a invité les participants à la connaissance des textes qui sont prévus par la Cedeao.
Pour elle, ce sont la méconnaissance des règles, la non application adéquate des textes et le manque de tolérance entre les peuples des 15 pays membres de la Cedeao qui freinent cette intégration.
« Il faut absolument une tolérance entre nous, mais également une volonté politique afin que nous puissions ensemble aller de l’avant. Nous avons besoin d’être accompagnés par les politiques », a préconisé son Excellence Mme Fanta Cissé.
Quant à Sangaré Ibrahima, représentant Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, il a assuré du soutien du gouvernement au Bipia.
DANIELLE SERI (Stagiaire)