Une vue d’huile usagée
Selon le Directeur de la Direction des déchets industriels et substances chimiques (DDISC), Dr Brahim Seyhi, «si une huile usagée se retrouve sur la surface de l’eau, la pollution s’étend sur 1000m2. De même, cinq litres d’huiles usagées brûlées polluent l’air pendant 3 ans ». Il a fait cette déclaration au cours d’un séminaire de formation des journalistes sur la gestion ce mardi 26 juillet 2022 au siège de la direction générale du développement durable à Abidjan-Riviéra.
Une occasion d’instruire les journalistes sur les dangers auxquels sont exposées les populations quant à la mauvaise utilisation des huiles usagées. Il s’agit entre autres de la pollution de l’environnement (air et eau) si les acteurs du secteur ne font pas une « gestion rationnelle des huiles usagées ».
Le Directeur général du développement durable, Gustave Aboua a, au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, situé les objectifs de cette rencontre qui selon lui, vise à pérenniser les enjeux d’une gestion écologiquement durable des huiles usagées, mais aussi à présenter les récentes réformes en matière de leur gestion en Côte d’Ivoire et les actions de mise en œuvre.
Des responsables de structures de collecte et de transport des huiles usagées présents ont dévoilé les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
Pour finir, un nouvel arrêté portant sur la procédure de délivrance d’agrément pour la collecte, le stockage, la valorisation et/ou l’élimination des huiles usagées a été mis en place par le gouvernement. A faire savoir le directeur de la DDISC Abidjan qui a affirmé que les mesures se mettent en place pour la mise en application de ce cadre règlementaire.
Notons que dans le cadre de la mise en œuvre des récentes réformes sur la gestion des huiles usagées, la Direction des déchets industriels et substances chimiques (DDISC), a initié une série de formations de de sensibilisation de plusieurs acteurs de la filière.
Solange ARALAMON