Quant aux trois soldates, libérées depuis septembre 2022 « pour des raisons humanitaires », elles ont été condamnées par contumace à la peine de mort. C’est un communiqué du parquet général qui a donné la décision de la Cour.
Après l’étape de la justice, tout porte à croire que la politique prendra le relai ce 31 décembre 2022. Pour de nombreux observateurs, le discours à la nation du Colonel Assimi est “très attendu”. Ils s’attendent à ce que le Président de la transition malienne prennent la décision de donner droit au mémorandum signé entre les deux parties.
Plusieurs options se présentent aux autorités maliennes. La plus probable reste la décision que prendra le Colonel Assimi Goita. Et ce, en rapport avec le mémorandum que les deux parties ont signé sous la médiation du Togo. “Nous félicitons le Mali et la Côte d’Ivoire pour les engagements souscrits”, avait twitté Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise.
Au nom du Président @FEGnassingbe , nous félicitons le Mali et la Cote d ivoire pour les engagements souscrits ….#Mali #cotedivoire … bravo pic.twitter.com/lGHWIydMRf— Robert Dussey (@rdussey) December 22, 2022
Dans cette affaire, le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), au cours du dernier Sommet de l’année 2022 de l’organisation, avait demandé à Bamako de libérer les soldats ivoiriens sous peine de sanction.
A noter que les militaires ivoiriens étaient inculpés pour : “Association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur et de complicité”.
Détenus depuis le mois de juillet, les 46 soldats ivoiriens seront-ils bientôt libérés ? Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, avait déclaré après la rencontre avec les autorités ivoiriennes : “Nous avons pu noter la volonté de part et d’autre d’œuvrer à pouvoir surmonter cet événement en préservant les liens qui existent entre nos deux pays (…) Nos discussions ont pu permettre d’aboutir à la signature d’un mémorandum d’accord pour promouvoir la paix et œuvrer au renforcement des relations d’amitié”.