L’affaire des tarifs du péage de l’autoroute Abidjan – Grand-Bassam continue de faire jaser. Les usagers de la route ne sont pas du tout d’accord avec les prix fixés. Et ils l’ont clairement fait savoir à travers divers médias, notamment les réseaux sociaux.
C’est dans cette atmosphère de plaintes et de colère que le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a rencontré les responsables de presse, mardi 21 juin 2022, pour « réaliser la fluide collaboration entre le ministère et les différents organes de presse dans l’optique d’informer au mieux les populations sur les actions de développement engagées par le gouvernement à travers le ministère de l’Équipement et de l’Entretien Routier ».
Au cours des échanges, les responsables de presse, actualité oblige, ont abordé la question du poste à péage de Grand-Bassam. Réponse du ministre : « Il faut que celui qui passe sur la route paie une petite contribution pour permettre non seulement d’entretenir, mais aussi d’aider à financer d’autres routes dans d’autres régions ». C’est ce qu’il a appelé « contribution citoyenne ».
À la vérité, à la rencontre avec les responsables de presse, le ministre Amédé Kouakou n’a pas répondu aux préoccupations des populations qui considèrent que les coûts du péage sont trop élevés pour leurs bourses déjà éprouvées par la vie chère. Pourquoi le tarif minimum est de 1.000 FCFA là où le transport Abidjan – Grand-Bassam n’est que de 500 FCFA ? À quelle logique répond cette fixation de prix ? Autant de questions auxquelles les Ivoiriens veulent des réponses. Au demeurant, ils souhaitent une réduction du coût du péage. C’est ça leur vraie attente. Tout le reste n’est que discours.
Modeste KONÉ